Téléfilm de Jacques Malaterre (France, 2007). Scénario : J. Malaterre, Michel Fessler et Frédéric Fougea. Directeurs scientifiques : Yves Coppens et Jean Guilaine. Musique : Cyril Orcel. Narrateur : Thierry Frémont. 105mn. Inédit. Avec Helmi Dridi et Rabeb Sraïri.
Dans les précédents films de Jacques Malaterre (L’Odyssée de l’espèce et Homo sapiens), on avait quitté sapiens quand il était taraudé par l’envie de se sédentariser. Dans ce nouveau chapitre de la (pré)histoire de l’humanité, on le retrouve pile à ce moment-là , en l’an – 12000, tentant d’amadouer dame Nature autant que faire se peut. En quatre petites fables, l’aventure nous mènera, étape par étape, à contempler l’évolution de l’homme depuis les premières sédentarisations jusqu’aux débuts de la civilisation en Mésopotamie au troisième millénaire avant J.-C., en passant par la découverte de l’agriculture, puis celle de l’élevage en l’an – 4000. Les quatre histoires se déroulent dans la zone du Proche et du Moyen-Orient, berceau de l’âge néolithique par excellence, puisque l’eau, les céréales sauvages et les bêtes à domestiquer y furent en abondance.
Cette unité géographique a permis aux scénaristes d’imaginer un fil ténu – celui d’une lignée qui se poursuivrait d’un âge à l’autre sur dix mille ans. Ce n’est pas le plus convaincant. Ce qui l’est en revanche bien plus, ce sont les décors, les techniques et les accessoires que l’on découvre au détour des plans. Dans ce cadre incroyable reconstitué en Tunisie, certaines histoires sont plus touchantes que d’autres. Dans sa simplicité, la première est saisissante. Haar, chef d’un clan nomade dont la femme va mettre au monde un enfant, se retrouve soudain confronté à la résistance des premiers sédentaires pour qui le sentiment de possession signifie quelque chose. C’est la rencontre entre deux approches de la vie. D’autres découvertes suivront, comme celle de l’échange, de la nécessaire organisation sociale, du besoin d’arbitrage. Avec plus ou moins de bonheur…
On voudrait souvent en savoir plus, connaître les dessous scientifiques de l’affaire. Il faudra pour ça patienter un peu et attendre une version remontée avec des témoignages de spécialistes, qui sera diffusée à l’automne par France 5.
Emmanuelle Bouchez pour Télérama.
Yves Copens et Jean Guilaine, ne pas rater !

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 , on pourra évidemment formuler des critiques et évoquer des parti-pris "temporello-centriste"....mais je trouve que globalement c'est une réussite, dans le sens où cette émission aura certainement donné à quelques jeunes le goût de l'histoire et permis de donner au plus grand nombre un certain sens de la mesure et de l'importance de la chronologie.
 , on pourra évidemment formuler des critiques et évoquer des parti-pris "temporello-centriste"....mais je trouve que globalement c'est une réussite, dans le sens où cette émission aura certainement donné à quelques jeunes le goût de l'histoire et permis de donner au plus grand nombre un certain sens de la mesure et de l'importance de la chronologie.

 : le "communisme primitif", sorte d'état édénique, mis bas par la propriété, et l'oppression de l'homme par l'homme...
 : le "communisme primitif", sorte d'état édénique, mis bas par la propriété, et l'oppression de l'homme par l'homme... 
 
 

 
 
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