Le Chasse-Marée

[Patrice]

Salut,

Je savais que la revue Ar Men avait de graves difficultés de trésorie. Eh bien voilà... Le Chasse-Marée (pas seulement la revue, mais aussi la maison d'édition) vient de déposer le bilan.

Il faut maintenant espérer qu'un repreneur se présentera et ne fera pas trop de dégats dans la politique éditoriale du groupe.



A+

Patrice

[ejds]

Hé Armen ! Le p'tit frère du Chasse-Marée ...

On n'a pas tous les jours 20 ans !!

"Encyclopédie vivante" de la Bretagne, le magazine ArMen fête ses 20 ans
15-02 07:41:20

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... tuaeh.html

== "Encyclopédie vivante" de la Bretagne, le magazine ArMen fête ses 20 ans et son 150ème numéro dans une totale indépendance.

Petit frère du Chasse-Marée, revue mythique d'ethnologie maritime fondée au début des années 80 par un groupe de passionnés à Douarnenez (Finistère), ArMen s'est imposé depuis 1986 comme le magazine de référence sur la Bretagne.

Elégante maquette glacée noire, riche iconographie, ArMen -"La Pierre" en breton- n'a pourtant jamais sacrifié la forme au fond. "Au départ, l'idée était venue des universitaires de la société d'ethnologie bretonne et c'est pourquoi ArMen a un peu gardé cette orientation ethnologique", explique Yann Rivallain, son rédacteur en chef.

Explorant le patrimoine culturel, le bimestriel s'est également toujours voulu observateur de la société bretonne dans tous les domaines : économie, environnement, politique, histoire, arts, littérature, etc.

Après une progression rapide les premières années (11.000 abonnés et un tirage de 18 à 20.000) ArMen connaît ensuite une lente érosion.

En 2002, le danger se fait plus pressant : les éditions du Chasse-Marée sont en dépôt de bilan. Le Chasse-Marée est racheté par Glénat et ArMen par les éditions Fitamant, une PME d'une vingtaine de salariés jusque-là spécialisées dans des revues techniques agricoles.

Ingénieur agronome ayant roulé sa bosse une dizaine d'années aux Etats-Unis et ailleurs, Jacques Fitamant, le nouveau directeur, parie sur la continuité éditoriale, permettant à la revue, devenue le fleuron de sa maison, de surmonter la crise sans à-coup.

Depuis, ArMen s'est stabilisée et dégage des bénéfices malgré l'apparition ces dernières années en France de nombreuses revues consacrées aux régions et aux terroirs. "La plupart sont liées à des groupes de presse alors que nous sommes totalement indépendants", se réjouit Yann Rivallain.

Ces revues "ont l'ambition de toucher un large public en présentant une région, un art de vivre. Nous, nous ne sommes ni miroir, ni vitrine. Nous voulons alimenter la réflexion, participer à la vie du pays, anticiper", poursuit-il.

Se voulant exhaustif sur chaque sujet, ArMen est également atypique par la longueur de ses articles -800 en 20 ans- qui frôlent parfois la dizaine de pages.

Tout en poursuivant dans la voie qui a fait son succès, ArMen entend désormais s'ouvrir "à d'autres peuples et d'autres cultures".

Tirée à 15.000 exemplaires, la revue, vendue 10 euros, compte 7.500 abonnés.

© AFP.

ArMen et la Bretagne : une passion, un projet

Vingt ans déjà… vingt ans seulement ? Les commentaires qui nous parviennent à l’approche de cet anniversaire sont aussi divers que les publics qui lisent ArMen. Ils traduisent souvent une grande proximité, voire une complicité envers une revue qui fait, souvent depuis l’origine, partie de leur vie, de celle de leur pays. Vingt ans, c’est aussi cent cinquante numéros, plus de huit cents articles de fonds et quarante mille photos publiées… [lire la suite]

http://www.armen.net/

e.