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Les apprentis

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Modérateurs: Pierre, Guillaume, Patrice

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35 messages • Page 3 sur 3 • 1, 2, 3

Messagede ejds » Mar 25 Oct, 2005 22:05

Fiou!!! Belle pièce ! Attention pas casser hein?! :lol:

Mais si, pour les langues le journaliste indique que 500 potiers portaient des surnoms d'origine latine, gauloise ou grecque. Cela en fait du monde pour une seule profession, qui, pour se comprendre et dans un souci de rentabilité, avait intérêt à être du métier, du pays ou avoir la comprenette facile surtout pour les novices.

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Messagede ejds » Jeu 27 Oct, 2005 22:51

Signature des potiers

Presque tous les vases portaient, à l'intérieur, l'impression d'une estampille. Près de 600 fabricants sont ainsi connus à La Graufesenque. Leurs surnoms sont latins (Iucundus, Hilarus, Severus, Albinus ...), gaulois (Anextlatus, Cervesa, Cintusmus, Litugenus ...), ou grecs (Callistus, Diogenus, Melanius ...). Quelques affranchis se reconnaissent aux trois noms que leur autorise la citoyenneté romaine (Quintus Iulius Habitus, Caius Iulius Sabinus ...).

Les moules portent quelquefois la signature de décorateurs : Masclus, Germanus , Crucuro, Sabinus, Mercato(r), L. Cosius sont parmi les plus importants.

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/culture ... atures.htm


Comptabilité des potiers

Pour satisfaire plus vite quelques commandes importantes, ou pour charger plus efficacement un four que l'on allait mettre à feu, les potiers s'associaient entre eux ou louaient des équipes d'esclaves complémentaires. Ils transcrivaient alors le détail de leurs tâches ou de leurs apports respectifs sur des assiettes inscrites à la pointe sèche avant cuisson. Ces mémoires ou bordereaux, dont plus de 200 ont été retrouvés, indiquaient souvent, pour chaque fournée, les noms des potiers fournisseurs, les types, les dimensions et les quantités de vases empilés dans les fours. De tels documents nous renseignent à la fois sur la langue parlée et écrite en Gaule au Ier siècle, et sur l'organisation du travail des potiers de Condatomagus.

· ci-dessus à droite, graffites : inscriptions manuscrites sur assiettes. Il s'agit là d'un bordereau décomptant le détail des vases mis à cuire dans une même fournée par une dizaine de potiers (total : 27950 vases).

http://pedagogie.ac-toulouse.fr/culture ... mmerce.htm


De l’apprentissage, à la servitude, à l’affranchissement...
Dans les classes populaires et laborieuses, l’idée de former, rétribuer, loger, nourrir, soigner… un enfant indiscipliné et sans prédisposition particulière, et surtout qui n’est pas le sien, relève de la pure philanthropie.
Plutôt que la passation d’un savoir paternel, d’une longue et coûteuse éducation, cela conduit plus vraisemblablement vers une servitude forcée, à une contribution aux tâches domestiques ou artisanales les plus pénibles et ingrates : :?

Le développement de l’esclavage dans l’industrie gallo-romaine

Nous connaissons mieux, grâce à de récentes études archéologiques, dans quelles conditions l’esclavage s’est répandu dans les ateliers de la Gaule romaine et, notamment, dans les fabriques de céramique. La vaisselle antique en terre cuite était de faible durée d’usage, parce que fragile, poreuse et s’avariant rapidement. C’est la raison pour laquelle on en a retrouvé de nombreux restes, entiers ou sous forme de tessons, dont la datation est facile et dont l’examen permet la meilleure étude des lieux de fabrication et des voies commerciales (1). [...]

Le prolétariat non spécialisé devait subir un traitement d’une rigueur toute méditerranéenne (2), puisque l’on a retrouvé des entraves dans les ruines de l’usine de La Graufesenque. [...]

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 0509#30509


Un site particulièrement détaillé et remarquable sur l’histoire et la vie des potiers de Graufesenque : :shock::shock::shock:

http://www.graufesenque.com/WD90AWP/WD9 ... aufesenque

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Messagede Pierre » Ven 28 Oct, 2005 0:20

Oui,


Mais il n'y a pas que des noms, c'est trop réducteur.

A la Graufesenque nous sommes loin du cas AVOT/FECIT/MADE BY :lol:

Des noms, certes. Mais aussi, des termes techniques, le nom des objets, les nombres, etc... L'industrie gauloise écrite par les Gaulois 8)

Regardes bien l'image que j'ai envoyé. C'est certainement pas le nom du potier qui l'a fait :wink:


Du coup je te fait une ordonnance :wink:


La langue gauloise, P.-Y. Lambert, Errance, 2003 (posologie : à consommer sans modération :lol: )



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Messagede ejds » Ven 28 Oct, 2005 10:19

Oui et on dirait aussi plutôt une écriture féminine, la fille ou femme secrétaire du potier aux doigts trops gourds pour savoir écrire?! :roll: :lol:

Évidemment, avoir un nom d’emprunt ou surnom grec, latin, gaulois… n’en fait pas pour autant un potier monolingue ou polyglotte, nouveau venu ou natif, pur et dur, à sang pour 100 du pays depuis des siècles : :?

Vie quotidienne

Identité et statut social des potiers

Les estampilles imprimées au creux des vases révèlent les noms de plus de 650 potiers différents dont l’activité est datée entre 10 et 120 après J.C.

Par ailleurs la fouille des ateliers de la Graufesenque a livré 270 graffites qui sont pour la plupart des comptes de potiers inscrits en latin sur des assiettes. Ces documents imprimés ou inscrits à la main apportent des informations partielles mais précieuses sur l’identité, le statut social et le niveau culturel des artisans rutènes. Il semble bien que la population du vicus Condatomagus, d’origine indigène, soit constituée de pérégrins, c’est-à-dire de personnes de condition libre mais sans statut bien défini. Deux à trois-pour-cent seulement avaient acquis la citoyenneté romaine. Ce sont des affranchis que l’on reconnaît à leur tria nomina portant le gentilice Iulius ou Flavius. Ces petits artisans travaillaient eux-mêmes l’argile dans leurs ateliers et réservaient à des esclaves, comme l’indique un graffite, les gros travaux de manutention, d’entretien ou de transport.

Apparemment, un grand nombre d’entre eux savaient lire, écrire et compter mais l’usage assez maladroit du latin écrit n’avait pas encore totalement supplanté le gaulois qui se trouve dans une proportion de 4 à 6% sur les graffites.

http://www.graufesenque.com/WD90AWP/WD9 ... aufesenque


Certainement que les rencontres et métissages des différents mercatores negotiatores/ grossistes commanditaires/ et artisans potiers des différentes origines et structures familiales ont permis sur une ou plusieurs générations de faire évoluer et fusionner la langue métier, dans ses terminologies, techniques de fabrication et surtout commune, parlée et écrite, de commerce.
Mais surtout aussi de faire intervenir d’autres corporations structurées de métiers, tel les collèges des nautes, indispensables pour le transport et diffusion des poteries : :shock::shock:

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 8360#28360

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Messagede ejds » Mar 31 Jan, 2006 15:55

De la poterie à la verrerie

Expo : :shock::shock:

"Le verre dans l'Empire romain" : art, sociologie, science vus de Pompéi
31-01

http://actu.voila.fr/Depeche/ext--franc ... gu9e.html#

== La grande aventure de l'explosion du verre sous l'Empire romain, avec l'évolution des techniques de production, la variété de son utilisation (art, sciences...), est racontée à Paris (La Villette, 31 janvier au 27 août) à travers une exposition d'objets provenant notamment de Pompéi.

"Le verre dans l'Empire romain", à la Cité des sciences et de l'industrie, présente en 400 objets, fresques, mosaïques, tableaux explicatifs comment le verre, au 1er siècle après Jésus-Christ, va "jouer un rôle majeur dans le développement des arts", transformer le quotidien des habitants de l'empire ainsi que l'architecture des maisons, et "faire progresser la science".

Déjà utilisé par les Egyptiens et les Grecs, le verre va connaître une révolution chez les Romains grâce à l'utilisation de la canne à souffler et de la construction de fours dont la chaleur permettra de liquéfier le sable.

Cette exposition, "la première de cette ampleur à Paris sur le verre ancien", souligne la commissaire Blandine Savrda, présente d'abord les précurseurs de ce matériau transparent - mica et cristal de roche. Elle s'attache ensuite à l'évolution de la production du verre, qui deviendra un produit de grande consommation alors qu'il était jusqu'alors réservé à l'élite.

Le visiteur "pénètre" ensuite dans six maisons de Pompéi - une demeure élégante, une auberge modeste, une boutique... - en admirant des objets extraits de ces habitations ensevelies par l'éruption du Vésuve en l'an 79.

Balsamaires ou aryballes, petits récipients utilisés pour les onguents, askos (vase à versoir latéral), aiguières, coupelles, bocaux à conserves, bouteilles de vin, tous colorés grâce à l'addition d'oxydes de fer, de cuivre, de cobalt, etc., content la vie des habitants de cette époque-là.

Ils voisinent avec des objets en bronze et en terre cuite, qu'ils remplacent petit à petit dans les habitudes des citoyens de l'Empire.

Mosaïques en pâte de verre, fresques montrant des objets en verre, reconstitution de véranda ou de serres avec des carreaux transparents, objets médicaux (oeils de verre, loupes, récipients de laboratoire...), fausses pierres précieuses, urne cinéraire... montrent toute la diversité des usages du verre à cette époque.

"Le verre dans l'Empire romain", conçue par l'Institut et Musée d'histoire de la science de Florence (Italie), ouvre à la Cité des sciences et de l'industrie un nouveau cycle d'expositions consacré à la matière et aux matériaux intitulé "Les secrets de la matière".

© AFP.

Quelque part dans le fil suivant : Forts vitrifiés

http://forum.arbre-celtique.com/viewtop ... 9271#19271

Pierre a écrit:Les gaulois n'ont pas attendu les Romains pour fabriquer du verre :wink:

De nombreux bijoux en verre ont été découverts. Par contre effectivement ils ne connaissaient pas la canne à souffler.


Effectivement, on apprendra surtout que les Gaulois savaient déjà fabriquer des forts en verre ! Et ce, sans canne à souffler. :?

Ouïlle! C'est trop fort !! :shock::lol:

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