Salut,
En supposant une forme *Baccagno, on trouve la chose ici:
http://books.google.fr/books?id=A0AcAQA ... CD4Q6AEwAAEn fait, il s'agit de trucs tirés et simplifiés à l'extrême du TLF:
http://atilf.atilf.frVoir à "Bachelier":
"*Baccalaris, baccalarius est d'orig. obsc. L'hyp. d'une orig. celtique d'abord suggérée par un rapprochement avec l'irl. bachlach « serviteur », « berger » et « individu grossier », lui-même remontant à un type celtique *bacalâcos (R. THURNEYSEN, Kelto-romanisches, 39), peut-être lui-même dér. de l'irl. et gaélique bachall « bâton, houlette », lui-même empr. au lat. baculus (Schuchardt ds R. Celt., t. 5, p. 491), supposerait une var. *bakkallaros (COR., s.v. bellaco, v. aussi DOTTIN, p. 230).
Pour Hubschmid ds Z. rom. Philol., t. 66, p. 343, *baccalaris reposerait sur un type *bakkállo-, dér. du gaul. *bakkánno- « paysan » d'un plus anc. gaul. *bakkágno-, *bakkúgno-, lui-même formé d'une racine *bakk- (cf. le cymrique bach « petit ») et du suff. dimin. gaul. -agno. Ces deux étymol. se heurtent à de sérieuses difficultés phonét. pour aboutir à la forme *baccalaris.
L'étymon celtique bacaudae, « les Bagaudes », nom que se donnèrent les colons gaul. qui se révoltèrent contre les seigneurs du pays (283-284) et signifiant « les combattants » (IVe s., AURELIUS VICTOR, Caes., 39, 17 ds TLL, s.v. Bagaudae, 1680, 84) (HEISIG, Zu franz. Bachelier ds Germ., rom. Mon., t. 41, 1960, pp. 93-95) par l'intermédiaire d'un dér. *bacaudaris devenu *baccadaris par redoublement de consonne (cf. Appendix Probi : draco, non dracco), passage de la prétonique au- r -a-, puis *baccalaris par attraction de mots tels que capitularis, singularis, semble concorder avec l'extension géogr. du mot (migration des Bagaudes en Espagne où ils furent anéantis en Catalogne) mais fait difficulté du point de vue phonétique."
Comme le notent donc eux-mêmes les auteurs du TLF, cela n'a pas grande valeur.
A+
PAtrice