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MessagePosté: Lun 09 Oct, 2006 20:12
de Matrix
Que du vent tout cela

Erne = vent d'Anjou

me fait penser à l'Anglais Erne = Albatros (Aigle de mer)
qu'on peut connecter à un Celtique Erno- = Aigle (?)
Erno- = Aigle pousser par le vent (?) cf Grec Ornis = Oiseau


http://www.etymonline.com/index.php?sea ... hmode=none

erne
"sea eagle," from O.E. earn "eagle," a common Gmc. word (cf. O.H.G. arn, M.Du. arent, Goth. ara "eagle," also surviving in the first element of old Gmc. names such as Arnold and Arthur), from PIE base *er-/*or- "great bird, eagle" (cf. Gk. ornis "bird," O.C.S. orilu, Lith. erelis, Welsh eryr "eagle").

Personnellement je préfère le vin d'Anjou :97: :

MessagePosté: Lun 09 Oct, 2006 20:19
de Matrix

MessagePosté: Lun 09 Oct, 2006 20:52
de Matrix
mes liens ont pris un coup de vent
ils marchent pas

éternuer
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/t ... 785497410;
Prononc. et Orth. : [], (j')éternue []. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. XIe s. esternuder (RASCHI, Gloses, 58 ds T.-L.); 1176-81 esternuer (CHR. DE TROYES, Chevalier Charrette, éd. M. Roques, 4577). Du lat. de l'époque impériale sternutare « éternuer souvent », fréquentatif du class. sternuere « éternuer ». Fréq. abs. littér. : 174. Bbg. MELLOT (J.). L'Éternuement. Vie Lang. 1967, pp. 259-261. SAIN. Lang. par. 1920, p. 221.

Arnica

http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/t ... 785497410;

ÉTYMOL. ET HIST. 1697 arnica (Pharmacopée raisonnée de Schroder [traduite du lat.], commentée par Michel Ettmuler, Lyon, p. 62 et 63 ds Mélanges Franck, Sarrebrück, 1957, pp. 11-18 : Les noms de l'arnica sont, Chrysanthemum latifolium, Nardus, Caltha... [commentaire d'Ettmuler] : l'Arnica est une plante étrangère..., dont je n'ay rien trouvé dans les auteurs); 1732 arnique (Trév.).
Lat. bot. arnica, prob. altération du gr. « ptarmique » (plante dont les fleurs font éternuer) du subst. « éternuement », du v. forme moyenne « éternuer », DIOSCORIDE, 2, 192 ds BAILLY. La forme moyenne explique la substitution de n à m dans la forme gr. qui est à l'orig. de la forme lat. L'amuïssement de pt s'explique par le fait que le lat. ne connaît pas ce groupe de consonne à l'initiale.

Berne = Ville Suisse très ventue !!!!!!!!!!!!! :lol:

MessagePosté: Lun 09 Oct, 2006 21:19
de Jacques
Matrix a écrit:L'amuïssement de pt s'explique par le fait que le lat. ne connaît pas ce groupe de consonne à l'initiale.
Bizarre : on aurait plutôt attendu tarnica

MessagePosté: Lun 09 Oct, 2006 22:36
de Matrix
Jacques
attention si je ne sais pas écrire
yen à d'autrres qui ne savent pas lire

ce n'est pas moi qui ait écrit cela
mais le dico étymologique du Français

pour une fois que je cite mes sources :lol:

MessagePosté: Mar 10 Oct, 2006 9:08
de Jacques
Oui, oui, tout à fait, et ma remarque portait sur la phrase du dictionnaire.

MessagePosté: Mar 10 Oct, 2006 13:36
de Matrix
Bj
dans le même registre
on aurait peut être le Latin Aet-ernus/Aert-ernitas = Eternité mais aussi désigne l'enveloppe supérieure de l'atmosphère = ciel/Air

simple hypothèse

MessagePosté: Mar 10 Oct, 2006 14:15
de Alexandre
dans le même registre
on aurait peut être le Latin Aet-ernus/Aert-ernitas = Eternité mais aussi désigne l'enveloppe supérieure de l'atmosphère = ciel/Air


Je ne crois pas :
aeternus = l'éternité/le ciel se rapporte beaucoup plus vraisemblablement à la racine *h2eyw-/h2yew- = force vitale, jeunesse, sur laquelle je me suis déjà étendu (le sujet du forum "système solaire"), avec un croisement par étymologie populaire avec le grec αιθηρ - le ciel ("l'éther")

MessagePosté: Mar 10 Oct, 2006 18:40
de Matrix
Merci Jacques,
il ne s'agissait qu'une hypothèse
Puisque tu as le vent...en poupe
pourrais tu me donner ton avis (et les autres aussi)
sur le point suivant

je remarque que le suffixe -erne (galarne/galerne) est difficiclement traduisible (sauf erne : vent d'Anjou)

Admettrais tu comme Delamarre de voir dans le Taranus/Toranus (Orage/Tonnerre) littéralement "celui qui traverse (le ciel)" avec une racine Tar-
ou bien peut-on le connecter au Grec "Ouranos" ciel
(?) encore une fois simple rapprochement
:wink:

MessagePosté: Mar 10 Oct, 2006 20:14
de Alexandre
Le gaulois Taranis est à comparer au hittite Tarhunna (avec quelques variantes) qui désigne le même dieu du tonnerre.
Dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'un titre *trh1-n-os = maître de la foudre, que l'on retrouve également dans le nom du dieu germanique Thor via la forme *thûr-n-az
Comme tu l'as pressenti, il s'agit au départ d'une racine *terh1-/treh1- = transpercer, que l'on retrouve dans des formes comme les verbes grecs τιτραω et τιτρωσκω ou dans le préfixe latin trans-

Au fait, moi c'est Alexandre 8)

MessagePosté: Mar 10 Oct, 2006 21:27
de Jacques
Matrix a écrit:Merci Jacques,
il ne s'agissait qu'une hypothèse
Je... tu parles sans doute à Alexandre
je remarque que le suffixe -erne (galarne/galerne) est difficiclement traduisible (sauf erne : vent d'Anjou)
Je regarde dès que possible ce qui concerne ce vent d'est en Anjou. Et pour le reste :
Admettrais tu comme Delamarre de voir dans le Taranus/Toranus (Orage/Tonnerre) littéralement "celui qui traverse (le ciel)" avec une racine Tar-
ou bien peut-on le connecter au Grec "Ouranos" ciel
(?) encore une fois simple rapprochement
:wink:
Alexandre est plus compétent que moi.

MessagePosté: Mer 11 Oct, 2006 21:48
de Jacques
Ziwzaw a écrit:C'est dans wikipédia :

La Virée de Galerne est une campagne militaire de la Guerre de Vendée pendant la Révolution française. Elle tire son nom de "gwalarn", mot breton qui désigne le vent de noroît (nord-ouest).
Selon A. Deshayes (dictionnaire étymologique de la langue bretonne) le breton gwalarn ou gwalern est un emprunt à l'ancien français galerne...

MessagePosté: Dim 22 Oct, 2006 10:06
de Jacques
Jacques a écrit:
gérard a écrit:Pour "erne? vent en Anjou", à tout hasard, je repense, pour rester dans le domaine des éléments et de la météo, au fil "breton arnev, picard èrnu, = orage".
L'auteur du glossaire du patois angevin y a aussi pensé. Je vais recopier ce qu'il a écrit.
Après vérification dans le Verrier et Onillon, erne est défini comme un vent d'est dans la partie principale de l'ouvrage, et dans le supplément il est rapproché de hergne et hargne, autres formes locales, et de harnan, rafale de vent ou de pluie en breton (introuvable dans le Favereau). « La galerne ou galarne (NW ou N), c'est le rumb de la mauvaise hergne ou hargne, du mauvais vent. » Soulère ou soulerne, sous l'erne, vent d'est, diamétralement opposé à l'erne. Galerne serait formé avec l'adjonction d'un qualificatif gal, mauvais.
Selon Verrier et Onillon, c'est Legonidec qui explique gwalarn par gwall + arnev.

MessagePosté: Lun 23 Oct, 2006 9:42
de gérard
dm / bj

Pour moi, harnan est clair (et pour tout bretonnant je pense): c'est ce qui signifie "orage" en breton (et vent d'orage?).
Je viens de vérifier dans le NALBB. Cette forme est attestée à Bubry et St Caradec-Trégomel.
Pour "soulère", je penche, "à vu de nez", pour le vent qui vient du côté où le soleil se lève. simple intuition à étayer.
Je ne connaissais pas l'hypothèse de Le Gonidec "gwall+arnev = galerne", à 2 siècles de distance, on a les mêmes soupçons... on fait les mêmes rapprochements ... on n'avance guère!

a-g / cdlt
GG

MessagePosté: Lun 23 Oct, 2006 10:16
de Jacques
gérard a écrit: Pour "soulère", je penche, "à vu de nez", pour le vent qui vient du côté où le soleil se lève. simple intuition à étayer.
C'est aussi la première hypothèse émise par Verrier et Onillon, avant le rapprochement avec la forme soulerne
on a les mêmes soupçons... on fait les mêmes rapprochements ... on n'avance guère!
sur soulère non plus.