Posté: Mar 24 Juin, 2008 0:24
Sedullos a écrit:L'arbre ?
Tu es bien le seul que je connaisse qui ne s'est jamais fait mordre par un arbre enragé
@+Fourbos
Forum consacré à l'étude de la civilisation celtique
http://www.forum.arbre-celtique.com/
http://www.forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?f=4&t=4566
Sedullos a écrit:L'arbre ?
Muskull a écrit:
Loin d'être une gargouille, cette image figure dans une cartouche. Cartouche du même type que celles de Nostre Dame de Paris qu'a commenté Fulcanelli et Canseliet (entre autres alchimistes) mais aussi Jung dans "Psychologie et alchimie".
Noter la présence du jeune chêne qu'il va frapper. Le sculpteur avait-il vu ce pilier s'en étant inspiré ?
Muskull a écrit:Pour le cartouche, l'homme sauvage est identifiable mythologiquement a Sucellos et Dagda (cf. Patrice dans son livre ).
hdelboy.club.fr a écrit:EXPLICATION TRÈS CURIEUSE DES ÉNIGMES ET FIGURES HIÉROGLYPHIQUES, PHYSIQUES, QUI SONT AU GRAND PORTAIL DE L'ÉGLISE CATHÉDRALE ET MÉTROPOLITAINE DE NOTRE-DAME DE PARIS
Par LE SIEUR ESPRIT GOBINEAU DE MONTLUISANT
FIGURE XVI
(la folie - origine et résultat de la pierre)
http://hdelboy.club.fr/gobineau.html#2%29-%20la%20folie
Au lieu qu'ici, comme nous venons de le dire, c'est la folie qui se trouve représentée : il s'agit de l'image du premier Mercure, celui dont Fulcanelli nous dit qu'il est le « fou de l'oeuvre ». On le représente souvent torsadé et contourné, un peu comme dans les Ripley's scrowls, cf. les Douze Portes. Nous en avons surtout parlé à la section sur Fontenay, quand on l'a comparé au pyrophore de Homberg ou de Gay-Lussac. Voilà quelques notes de Fulcanelli sur la planche XIX :
« Au second médaillon, l'Initiateur nous présente d'une main un miroir, tandis que de l'autre il élève la corne d'Amalthée ; à ses côtés, se voit l'Arbre de Vie. Le miroir symbolise le début de l'ouvrage, l'Arbre de Vie en marque la fin, et la corne d'abondance le résultat. » [Mystères, p. 124]
Bien lapidaire dans son explication, le maître de Paris se montrera plus généreux dans la description de ce miroir, en citant Moras de Respour ; voici un extrait que na pas donné Fulcanelli, pourtant bien plus explicite, sinon exotérique, que celui qu'il donne :
Cette cendre minérale a en soi tout ce qui est nécessaire aux Curieux, ceux qui l’ont connue, ont eu la matière, dont on la tire, en grande recommandation, et de crainte qu’on sut qui elle était, ils lui ont imposé plusieurs noms, comme de Lunaire, d’herbe Saturnienne, et autres. Quelques uns l’ont comparée à la Salamandre, à cause qu’elle vit dans le feu ; Ils ne l’ont jamais mieux dépeinte que parlant du Phœnix qui renaît de ses cendres: d’autres l’ont nommée Lucifer ou Porte lumière, Vénus engendrée de l’écume de la Mer, parce qu’on la tire en écumant. On l’a nomme Dragon, à cause qu’elle brûle comme Salpêtre ; Aigle, parce que l’on en tire l’Armoniac mercuriel, ils ont dit, que c’est le Roi, d’autant qu’il est le plus considéré entre eux ; et le Lion, à cause de sa grande force. Ils disent que c’est l’âme métallique, à cause qu’elle vivifie tous les Métaux, et qu’elle est corps, parce qu’elle corporifie les esprits. Mais communément entre les Philosophes, elle est entendue par Miroir de l’art, à cause que c’est principalement par elle, que l’on a appris la composition des Métaux dans les veines de la Terre [...]
Rares Expériences sur l'Esprit minéral, Paris, Langlois et Barbin, 1668.
ejds a écrit:A priori, ainsi placé, le bas-relief paraît raconter une autre histoire. Le personnage androgyne paraît plutôt protéger le jeune chêne de son bras gauche et de sa chlamyde. Regardant en l'air vers le ciel, il répond par un mouvement de colère et de défense. Il agite sa masse comme s'il allait probablement frapper un oiseau ou lancer sa masse vers le soleil plutôt que sur l'arbrisseau derrière lui.
e.
Muskull a écrit:A propos des si aimables et vertes divinités agraires, j'ai topé mon premier Picus ce matin.
ejds a écrit:Il y a bien un oiseau en haut à droite.
Et, il n'a pas l'air moqueur ni belliqueux.
e.
sule a écrit:Bonjour ,
Que tiennent les personnages assis dans leur main gauche ? Des boucliers, simplement des armoiries ? Qui sont ces personnages assis ?
hdelboy.club.fr a écrit:
http://hdelboy.club.fr/gobineau.html
Le Mystère des Cathédrales commente savamment la série de vingt quatre médaillons situés sur les soubassements du même portail central, à droite et à gauche de l'entrée monumentale. On se doit d'admirer ces considérations érudites tout en remarqant que ces médaillons représentent les Vertus à la rangée supérieure et les Vices à la rangée inférieure. On reconnaît entre autres, la Force : un chevalier armé de pied en cap présentant un lion sur son écu, et la Lâcheté : un homme d'arme jetant son épée et fuyant devant un lièvre. L'Humilité est une femme dont l'écu est timbré d'une colombe [Fulcanelli y voit un corbeau] et l'Orgueil, un homme qui tombe de cheval. Ces dernières interprétations se justifient en feuilletant le carnet de notes d'un maître d'oeuvre du XIIIe siècle, Villard de Honnecourt [ici, Girardin se réfère à une note qui n'apparaît pas sur la page ; aussi allons-nous donner quelques renseignements sur ce maître-imagier].[/i] Parmi les nombreux croquis jetés pêle-mêle, on retrouve le cavalier mis à bas de sa monture avec la légende : Orgueil, cy comme im trébuche, et la femme à la colombe désignée par le mot : Humilité [...][/i] [op. cit.]
Sur Villard de Honnecourt, nous ne saurions mieux conseiller au lecteur qu'un lien vers la bnf qui consacre à l'imagier un dossier complète à l'adresse suivante :
http://classes.bnf.fr/villard/pres/index.htm
-------------------------FIGURE XXXIII
-------- (l'humilité - le Corbeau - Putréfaction)