Dionysos-Bacchus>>Sucellus : Normes et transgressions
Posté: Sam 07 Fév, 2004 12:44
Bonjour,
Je suis étonné du peu de cas, me semble-t-il, que l'on fait de la question bachique en "Celtie". L'importance de Dionysos est considérable dans la compréhension moderne des normes sociales antiques et surtout de leur transgression. Les transgressions exprimées par Dionysos dessinent les contours des codes sociaux construits par la civilisation grecque. Elles autorisent, l'exploration de la pensée, la création artistique, notamment comme on le sait bien, dans le théâtre. La boisson, mais aussi la fête orgiaque y sont exprimées jusqu'aux extrèmes limites. L'étude de cette question renvoie à l'étude des morales évoquées dans le fil de Patrice...
Quand la question morale se pose, la limite se définie et les conséquences de la transgression doivent s'examiner d'un point de vue négatif et d'un point de vue positif. C'est le mythe de Dionysos.
Alors qu'en est-il chez les Celtes ?
Il y a ce "Sucellos" dont on parle peu. Qui est-il ? Dieu à la coupe et au marteau. La coupe pour la boisson, le marteau pour oter la vie d'un côté et le restituer de l'autre ?
Dionysos pourrait trouvé une origine chez le dieu védique "Soma". Les tenants de l'Indo-Européannité pourraient rechercher son influence chez les Celtes (je ne l'ai pas rencontrée);
Sucellos est mis en parallèle avec l'Irlandais "Dagda" . Son nom se transforme ici et là en "Taranis", "Sylvanus" dans la gaulle Narbonnaise.
Avec Google je trouve une quantité de références allemandes, un peu en anglais et pas ou peu en français.
Pour les curieux qui ne connaitraient pas la question dionysiaque, je crois qu'il faut commencer par lire "Les Bacchantes" d'Euripide, une merveille bien déroutante.
Cordialement
Je suis étonné du peu de cas, me semble-t-il, que l'on fait de la question bachique en "Celtie". L'importance de Dionysos est considérable dans la compréhension moderne des normes sociales antiques et surtout de leur transgression. Les transgressions exprimées par Dionysos dessinent les contours des codes sociaux construits par la civilisation grecque. Elles autorisent, l'exploration de la pensée, la création artistique, notamment comme on le sait bien, dans le théâtre. La boisson, mais aussi la fête orgiaque y sont exprimées jusqu'aux extrèmes limites. L'étude de cette question renvoie à l'étude des morales évoquées dans le fil de Patrice...
Quand la question morale se pose, la limite se définie et les conséquences de la transgression doivent s'examiner d'un point de vue négatif et d'un point de vue positif. C'est le mythe de Dionysos.
Alors qu'en est-il chez les Celtes ?
Il y a ce "Sucellos" dont on parle peu. Qui est-il ? Dieu à la coupe et au marteau. La coupe pour la boisson, le marteau pour oter la vie d'un côté et le restituer de l'autre ?
Dionysos pourrait trouvé une origine chez le dieu védique "Soma". Les tenants de l'Indo-Européannité pourraient rechercher son influence chez les Celtes (je ne l'ai pas rencontrée);
Sucellos est mis en parallèle avec l'Irlandais "Dagda" . Son nom se transforme ici et là en "Taranis", "Sylvanus" dans la gaulle Narbonnaise.
Avec Google je trouve une quantité de références allemandes, un peu en anglais et pas ou peu en français.
Pour les curieux qui ne connaitraient pas la question dionysiaque, je crois qu'il faut commencer par lire "Les Bacchantes" d'Euripide, une merveille bien déroutante.
Cordialement