Bonjour,
Tout dépend des moyens dont on dispose et de la façon dont on appréhende la guerre. Dans ma région, le premier comte disposait de ce qu'il est convenu d'appeler un château fort aux belles murailles mais bien qu'à vingt kilomètres à la ronde, on vinsse s'y réfugier à la moindre alerte, notre bon seigneur était pratiquement le seul à le défendre (avec une douzaine de piétons et d'archers pas très motivés) et l'iconographie de l'époque le montre galopant dans tous les sens, derrière ses murs, tel un petit Hollandais bouchant les trous de la digue avec ses doigts, estourbissant l'intrépide ou l'inconscient qui avait le toupet de franchir les créneaux... De même, peu de temps avant l'arrivée des premiers Européens, les Amérindiens de l'actuel Québec se sont livrés une guerre sans merci et les villages hurons, algonquins ou iroquois s'entourèrent d'une haute palissade de bois... qu'une simple poussée un tant soit peu vigoureuse de l'adversaire aurait sans doute pu abattre mais la mode était alors à l'embuscade et à l'extermination cruelle des ennemis dans la forêt...
Difficile de préjuger du rôle de ces murailles du Quercy.
@+