http://forum.arbre-celtique.com

Bonjour à tous !

Au cas où l'information vous aurait échappé, une visite virtuelle de l'oppidum de Corent est désormais en ligne sur le site du département du Puy-de-Dôme à l'adresse :
http://com.cg63.fr/com/Corent/

Et tant qu'à faire de la pub...
Le "guide de voyage" paraîtra dans les toutes prochaines semaines aux éditions Errance : 288 pages de photos de fouille, d'objets, de plans et de schémas accessibles au grand public, qui aident à mieux comprendre comment l'on passe du vulgaire trou de poteau au monument de bois, de la perle en verre à l'analyse sociologique, du travail de terrassier à l'approche historique...

Bonjour Matthieu,

A part le "sacrificateur" en cotte de maille, c'est super

@+Pierre

Les porteurs de cotte sont-ils exemptés des honneurs rendus aux dieux ? N'apprécient-ils ni le mouton ni le vin ?
Merci d'éclairer ma vessie (à défaut de ma lanterne) !

Pourquoi pas,

Sauf que dans le cas d'un sacrifice dans l'enceinte du sanctuaire. Ça me semble plus du ressort du druide que du guerrier

@+Pierre

Une grande réussite! Ma foi je n'avais jamais vu une restitution en ligne aussi riche et bien réalisée sur ce thème. Il ne manque qu'une chose, un petit bouton pour faire tourner sur les réseaux sociaux de manière plus intuitive. Arrivé à ce niveau là d'investissement, vous n'êtes plus très loin d'avoir la matière vidéo nécessaire pour faire un très beau DVD pédagogique...

C'est captivant ! Une belle reconstitution.

Bonjour,
Passionnant !
Remplacer le "temple" par une église et nous avons l’équivalent d'une petite ville plus de 1000 ans plus tard.
L'humain était le même, seule la technologie fait évoluer les paysages de ses habitats.
Merci Matthieu

Oui, votre évocation est fascinante ; j'ai beaucoup apprécié les petits encats/photos montrant le mobilier (sanglier en bronze, tête d'équidé, etc...) : cela nous donnera matière à reproduction en bronze.

J'avais une question à vous poser, Matthieu ; dans votre évocation du mur d'enceinte du sanctuaire mais aussi de celle de la galerie, vous présentez les surfaces et poteaux recouverts d'un enduit de couleur ocre/rouge : s'agit-il de peinture et avez-vous des éléments (notamment retrouvés en fouilles) pouvant permettre de définir la peinture de cette "peinture" (peinture de lait, etc...).

Je serais particulièrement intéressé par cette information (nous avons fait des essais concluants d'utilisation de peinture de lait avec pigments naturels sur des supports variés, à commencer par les boucliers).

Merci d'avance pour votre réponse.

Durnacos
http://mediomatrici.gaulois.over-blog.com

Je voulais, bien entendu, écrire : avez-vous des éléments (notamment retrouvés en fouilles) pouvant permettre de définir la nature de cette "peinture" (peinture de lait, etc...) ?

Au passage, bonsoir à tous...de la part d'un revenant.

Merci, ces évocations sont essentielles pour interpeller et intéresser le public, beau travail....

Quant au sacrificateur, je préfère le voir avec une cotte de mailles qu'avec une longue barbe blanche....

Salut Pierre,

Sauf que dans le cas d'un sacrifice dans l'enceinte du sanctuaire. Ça me semble plus du ressort du druide que du guerrier

Toi, tu ne te souviens pas du bazar que Diviaciacos, le pote à Cicéron, va mettre chez les Bellovaques sur ordre de César. M'est avis qu'il a dû en avoir besoin, de la cotte de mailles, ce brave monsieur, parce que la serpe ne devait pas suffire. Et puis son bouclier, quand il est allé faire du tourisme à Rome, n'a pas dû être présenté comme panier à ramasser les feuilles de gui.

A+

Patrice

Salut à tous,

Merci Matthieu pour l'info,

Je partage le point de vue de Pierre mais pas pour les mêmes raisons : les lames des épées et les cottes de mailles ont, à la différence de leurs porteurs horreur du sang qui les pourrit à une vitesse incroyable et s'il est relativement facile de nettoyer une épée après usage, pour une cotte cela doit être galère.

Et celui de Patrice, les druides sont des aristocrates portant à la guerre, l'équipement standard du noble gaulois : lance, bouclier, casque, cotte de mailles et épée.

Salut à tous,

Un druide en cotte de maille, pourquoi pas. Mais ce n'est pas une tenue pour tous les jours. J'ai eu occasion de rencontrer un Lémovique "en papillote", ça sentait le cramé (il pourrait d'ailleurs déposer un brevet pour avoir inventer une très écologique cuisson à l'énergie solaire )

Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, V, 31 : [...] La coutume est chez eux que personne ne sacrifie sans assistance d'un philosophe ; car ils croient devoir user de l'intermédiaire de ces hommes qui connaissent la nature des dieux, et parlent on pourrait dire leur langue, pour leur offrir des sacrifices d'actions de grâces et implorer leurs bienfaits. [...]

Sans entrer dans un vision spinalo-plinienne du druide barbu tout de blanc vêtu. Je trouve que montrer un personnage en cotte de maille, donne une dimension trop guerrière et pas du tout sacerdotale (le cliché n'est pas le meilleur).

@+Pierre

Pierre a écrit:J'ai eu occasion de rencontrer un Lémovique "en papillote", ça sentait le cramé (il pourrait d'ailleurs déposer un brevet pour avoir inventer une très écologique cuisson à l'énergie solaire )

Pareil que Pierre... Que le sacrificateur appartienne à une catégorie de personnage portant, en temps de guerre, une cotte de mailles ne me choque pas. C'est plutôt le fait qu'il la porte pour une autre activité que la bataille... Une cotte de mailles est certes une armure "confortable", mais pas suffisamment pour être porté pour une autre activité que celle pour laquelle elle a été conçu (ou éventuellement pour la "parade").

Mais bon... A part ce détail, cette "modélisation" est superbe. Autant esthétiquement que pour son intérêt pédagogique.

Pierre a écrit:Salut à tous,

Un druide en cotte de maille, pourquoi pas. Mais ce n'est pas une tenue pour tous les jours. J'ai eu occasion de rencontrer un Lémovique "en papillote", ça sentait le cramé (il pourrait d'ailleurs déposer un brevet pour avoir inventer une très écologique cuisson à l'énergie solaire )


@+Pierre

Salut, tu sais ce qu'il te dit le Lémovique en papillote