Bonjour à tous,
Je voulais vous faire part de ma réflexion sur le porte-enseigne gaulois. Nous n’avons malheureusement aucunes données concrètes sur l’équipement des portes enseignes. Pour cela, je vous propose donc ma vision de cet équipement, ainsi que l’explication de ce choix. Ce qui suit est donc le fruit d’une réflexion personnelle, appuyé par le rôle des porteurs d’enseigne ou de drapeaux dans toutes les armées du monde depuis l’antiquité jusqu’à nos jours.
le porte enseigne est un guerrier riche. Ou du moins, richement équipé par son chef. Le porte enseigne est une personne qui représente le clan. Il est donc inconcevable pour moi, qu’il soit équipé comme un mendiant ou un simple paysan. Le porte-enseigne ce doit d’avoir une tenue richement décorée, avec des fibules et bijou très travaillés, une ou plusieurs ceintures tissées, un sayon prestigieux, des galons sur les bords de sa tunique, … Tous ce qui était une marque de richesse chez les gaulois est bonne à prendre
Le porte enseigne est un guerrier lourd. Il a pour rôle de porter cette enseigne, mais aussi de la défendre au péril de sa vie. Si une brèche est faite dans les lignes, et que des ennemis attaquent l’enseigne, il doit savoir se défendre, et être équipé pour résister. L’enseigne empêchant le port du bouclier, le porteur doit être protégé autrement, à minima d’une cuirasse en cuir épais ou d’un linothorax. La cotte de maille sur subramalis restant le must have de la protection de l’époque antique.
Une peau animal, et pourquoi pas ? Beaucoup de porteurs d’enseignes de l’époque antique étaient parés de peaux de bête (loup, ours, lion, …) les peuples antiques étant très croyant envers les forces de la nature, cette tradition avait pour but, premièrement d’intimider l’ennemis, secondement, c’était une pratique quasi religieuse, en revêtant une peau de bête, le porteur s’imprégnais de l’énergie de l’animal. Nos amis gaulois ayant une religion centré sur les forces naturelle, il me semble logique qu’ils utilisaient comme leurs homologue antique, des peaux animal sur eux. Je ne pense pas que les peaux (s’ils en avaient) étaient positionnées sur un casque, car avant le milieu du second siècle avant JC, les casques ne permettaient simplement pas cette mise en position.
Voilà donc ma vision du porteur d’enseigne. Un guerrier lourd richement équipé.
Je suis ouvert à la critique bien entendu.