Posté: Mar 09 Déc, 2008 20:00
J'ignorais totalement qu'il avait été aussi emblème militaire chez les Romains...
Intéressant
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La constellation du bouvier.
Appelée aussi le Pasteur ou le laboureur, cette constellation n'a pas de rôle précis dans la mythologie grecque, mais remonte à une époque de la civilisation hellénique de passage de la chasse à l'élevage et à l'agriculture.
En décrivant un cercle très large autour de l'étoile Polaire, le Bouvier gardait les Septem Triones, ces sept boeufs que représentaient les sept étoiles principales de la Grande Ourse.
Alpha du Bouvier est Arcturus, un nom qui dérive du grec arktos oura, qui signifie la queue de l'ourse, l'étoile la plus lumineuse du ciel boréal.
Le nom d'Arcturus dérive de arktos oura, la queue de l'ours. En effet, elle est dans le prolongement des étoiles qui forment la queue de la Grande Ourse.
Arcturus est la quatrième étoile du ciel après Sirius, Canopus et Alpha du Centaure. C'est la plus lumineuse de l'hémisphère Nord et la seule a présenter une magnitude négative.
Héraclite d'Ephèse, que ses contemporains appelaient l'Obscur, tant sa pensée était ardue, proclame : « Frontière entre le levant et le couchant, l'Ourse est, en face de l'Ourse, la borne de Zeus le Serein ». Il considère le monde comme gardé par deux bornes infrangibles, la constellation de la Grande Ourse d'une part et une seconde borne, dont on sait par ailleurs que c'est Arcturus, la brillante étoile alpha de la constellation du Bouvier. La Grande Ourse assume le rôle de garante du lever et du coucher du soleil, d'autant plus aisément qu'elle ne connaît ni lever ni coucher, qu'elle ne s'abaisse jamais sous l'horizon, qu'elle peut présider ainsi aux cours des autres étoiles qui, elles, ont un lever et un coucher, comme au reste le soleil. Cette spécificité était déjà connue d'Homère, qui sait que « l'Ourse tourne sur place, observant Orion, et que seule, elle ne se baigne jamais dans les eaux d'Océan ». Quant à Arcturus c'est, étymologiquement, le « gardien de l'Ourse » qu'il aide dans son rôle d'auto-régulation de l'univers.
Sedullos a écrit:C'est très résumé.
Muskull a écrit:Je pressens que je vais une nouvelle fois énerver Charlie mais s'il réfléchit un tant soi peu il verrat que mon shéma de jongleur ne remet aucunement en cause cette trifonctionnalité qui l'obsède.
Comme dit le proverbe truie "qui vivra verrat"
1, 665 Que le paysan suspende à un pieu sa charrue qui a bien travaillé :
par temps froid, la terre craint toutes les blessures.
Intendant, les semailles terminées, laisse la terre au repos ;
laisse se reposer les hommes qui ont cultivé la terre.
Que le village fasse la fête : purifiez le village, paysans,
1, 670 et offrez aux foyers des villages les gâteaux annuels.
Que l'on se concilie les mères des cultures, Tellus et Cérès,
en leur offrant leur épeautre et les entrailles d'une truie pleine.
Cérès et la Terre se dévouent à un service commun :
l'une fournit aux fruits leur principe, l'autre l'endroit où ils poussent.
1, 675 Participant à une oeuvre commune, vous avez amélioré les usages anciens, et par vous le gland du chêne a cédé le pas à une nourriture plus utile ;
Comblez les paysans avides d'immenses récoltes,
pour qu'ils recueillent des récompenses dignes de leurs efforts.
Accordez aux tendres semences de croître sans cesse,
1, 680 et faites que la neige et le gel ne brûlent pas la pousse nouvelle.
Lorsque nous semons, dégagez le ciel par des vents légers ;
lorsque la semence est enfouie, aspergez-la de l'eau de l'éther.
Et veillez à ce que les oiseaux, nuisibles aux cultures,
n'abattent pas leur colonne dévastatrice sur les champs de Cérès.
Tellus et Cérès (1,671). L'association étroite des deux divinités semble normale. Tellus est la déesse Terre, et Cérès est la divinité de la croissance. C'est là son sens premier ; ce n'est que plus tard, sous l'influence de la mythologie grecque et de Déméter, que Cérès deviendra la déesse qui fit connaître aux hommes le blé. Il est abondamment question de Cérès en 4, 373-620, à propos des Cerealia.
entrailles d'une truie pleine (1,672). La truie est l'animal offert régulièrement à Cérès. Le symbolisme du sacrifice est très parlant : "à la Terre fécondée par les semences convient une victime en gestation" (R. Schilling). La même conception préside au sacrifice de vaches pleines lors des Fordicidia du 15 avril (cfr Fastes, 4, 629-672).
Nout déesse céleste
Nout remplit une fonction importante dans la cosmogonie égyptienne. Elle incarne le ciel ; Son rire est le tonnerre, ses larmes la pluie. Son corps symbolise la voûte céleste et sépara la terre du déluge qui l'entourait. Selon les traditions, le corps de Nout se déploya au-dessus de la terre pour la protéger ; Ses membres qui devaient toucher le sol symbolisent les quatre points cardinaux.
Elle fait de plus figure de mère des astres. On croyait que le Soleil disparaissait le soir dans sa bouche pour voyager la nuit dans son corps et au matin réapparaître dans son giron, à l'Est. Au cours d'un cycle éternel, les étoiles traversaient également son corps pendant le jour. Ces métaphores sont à l'origine de la désignation de Nout comme « truie qui dévore ses gorets ». En dépit de ce surnom, la déesse était perçue très favorablement. Le mythe de la naissance de ses enfants fut documenté par l'auteur grec Plutarque : Le dieu-soleil enviait Nout pour sa présence éternelle dans les cieux et craignait qu'elle ne le défie pour s'emparer de son pouvoir. C'est ainsi qu'il la maudit afin qu'elle ne puisse pas enfanter pendant les 360 jours de l'année. Le dieu Thot (chez Plutarque il s'agit du dieu grec Hermès) a cependant allongé l'année de 5 jours pour permettre à Nout de mettre au monde ses enfants.
Certains égyptologues estiment que la déesse Nout pourrait avoir symbolisé le ruban de la Voie lactée. La formule 176 du Livre des morts évoque le ruban astral en relation avec la déesse. De surcroît, elle est représentée pendant la période des Ramsès avec des étoiles sur et autour de son corps. Ronald Wells a démontré que le ruban de la Voie lactée pendant la période prédynastique au cours du solstice avait la forme d'une figure allongée, dont les bras et les jambes étendus touchaient l'horizon. C'est de cette manière que la déesse Nout fut reproduite ultérieurement. De même? le Soleil aurait décliné au moment de l'équinoxe de printemps à l'endroit exact où la « tête » de cette figure se trouvait.
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