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MessagePosté: Mer 07 Nov, 2007 0:52
de suryc
DT a écrit:Parler des mondes antiques implique un minimum de compréhension.
Parler de la civilisation étrusque comme s'il s'agissait d'un Etat, de façon contemporaine, me semble correspondre à une méconnaissance du monde des Cités, leurs alliances, leurs ligues, leurs autonomies, leurs rivalités, leurs impérialismes codifiés, leurs cultes poliades.


on ne saurait mieux dire

sedullos a écrit:Ce que tu dis des Etrusques peut d'ailleurs être étendu aux Gaulois, notamment au moment de la guerre des Gaules.



Avec quelques precautions cela pourrait être aussi etendue à la Rome republicaine du IV-II° siècle et aux "tyrannies" de la Grèce Archaïque (qui reposaient sur un fort système clientèliste) et avec encore plus de precautions peut être au debut du feodalisme medieval dont certaines notions ressemblent à première vue au clientelisme de la Rome Republicaine.


DT a écrit:Cela permet de comprendre pourquoi des ensembles, avec plusieurs intérêts et autonomismes différents, peuvent s'écrouler.


Là par contre j'ai du mal à suivre cette generalisation (ce qui est la raison de mon intervention en fait)

Plus exactement je corrigerais en "cela pourrait permettre de comprendre pourquoi des ensembles antiques, avec plusieurs interêts et autonomismes differents ont pu s'ecrouler"

Mon point est que la representation politique de l'antiquite est si particulière et exotique à nos yeux que l'on ne pourrait en tirer aucune generalisation sur des situations contemporaines. (comme Sedullos je commence à abuser du conditionnel :P )

Je m'excuse pour le manque d'e accent aigü mais mon clavier est fort capricieux ou plus exactement certaines touches sont decedees.

Cordialement,