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Herla, Herlechini, Hellequin, Orderic Vital et les autres

MessagePosté: Jeu 22 Sep, 2005 23:16
de Taliesin
Bonsoir les gens ! :D

Dans le livre de Jean-Claude Schmitt "Les revenants. Les vivants et les morts dans la société médiévale", le chapitre 5 est consacré à la mesnie Hellequin. Je sais que le sujet a déjà été abordé sur le forum, mais ce n'est pas tant l'aspect mythologique qui m'intéresse ici que l'apparition du nom et sa transmission.
En effet, si des récits analogues à celui d'Orderic Vital étaient connus et mis par écrit avant le sien, aucun d'entre eux ne parle d'Hellequin.
Orderic Vital a écrit son texte entre 1133 et 1135, sur la base d'un récit qu'il a recueilli de la bouche du témoin, un jeune prêtre nommé Walchelin, desservant l'église de Bonneval qui appartenait à l'abbaye de Saint-Aubin d'Angers. L'apparition de la mesnie Hellequin (familia Herlechini) a lieu dans la nuit du 1er janvier 1091.

Après Orderic Vital, c'est Pierre de Blois, qui, dans une lettre datée de 1175, compare les courtisans d'Henri II aux "chevaliers d'Herlevinus" (traduction Schmitt) ou Herlewin (traduction Harf-Lancner)
Gautier Map reprend cette comparaison dans le De Nugis Curialum, vers 1181-1183, mais parle de "Herlethingi familia", de "cetus et phalanges Herlethingi" et conte l'histoire du roi Herla.

en moins d'un siècle, on voit donc apparaître le même nom, mais sous trois formes différentes, du moins pour la fin :

Herle-chini ; Herle-vinus ; Herle-thingi

à noter que pour Jean-Claude Schmitt, "Il ne fait aucun doute que le nom de Hellequin (ou Herlequin ou Helething), qui apparaît d’abord en Normandie puis en Angleterre, soit d’origine germanique et fasse référence à l’armée (Heer) et à l’assemblée des hommes libres (thing), de ceux-là seuls qui portent les armes." (p. 122)

Perso, je ne suis pas très convaincu, d'abord, parce l'empreinte de la mythologie et des légendes celtiques est indiscutable sur le conte d'Herla (et aussi sur le récit d'Orderic Vital), ensuite, parce que Map, qui donne le premier le nom anglo-saxon, était lui-même d'origine anglo-saxonne (apparemment lointaine, car il ne semblait pas maîtriser cette langue), et qu'il aurait très bien pu le traduire :

"Map utilisa des langues étrangères, mais il se contenta de parsemer de temps en temps ses écrits avec un mot étranger, comme Wace ou Marie de France, pour donner de la couleur locale. Malheureusement, ses connaissances n’étaient pas très sûres, notamment en gallois et en anglo-saxon. Par contre, en tant qu’anglo-normand, il maîtrisait parfaitement le français." (Conte pour gens de cour, AK Bate, p. 39-41)

Herlethingi pourrait signifier alors : l'assemblée d'Herle ou Herla

La question est donc : comment et par qui le nom d'Herlequin a été transmis ?

MessagePosté: Ven 23 Sep, 2005 4:29
de Muskull
Je viens de voir que le thème, sous la forme maisnie hellequin est cité dans le "Jeu de la feuillée" oeuvre du trouvère arrageois Adam de la Halle, dit le Bossu, mort en 1288, le Jeu de la feuillée a été composé et représenté à Arras en 1276 ou 1277.
C'est aussi un peu ce thème que l'on retrouve dans les mabinogi, Pwyll et ses chiens blancs aux oreilles rouges et dans la chasse au blanc porc d'Arthur.
Ce nom particulier ne viendrait pas de hell, l'enfer ?

MessagePosté: Sam 24 Sep, 2005 11:56
de Taliesin
Hello, everybody ! :D

Muskull, pris en flagrant délit de non-relecture des archives du forum :

http://forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?p=4616#4616

http://forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?p=4222#4222

par contre, ce que je n'arrive pas à comprendre dans la mutation K/H, qui serait propre aux langues germaniques, c'est pourquoi on aurait le même phénomène dans les langues celtiques : Cernunnos > Hern(u)in, Herne, Herla.
Influence des Vikings au 9ème-10ème siècles ?

Autre proposition : en breton, le K ne se maintient jamais derrière un article, défini ou indéfini, il mute en C'H prononcé : [x], surtout dans le Léon, car dans d'autres dialectes, on entend plutôt un H aspiré (Cornouaille, entre autres)

MessagePosté: Dim 25 Sep, 2005 7:26
de Muskull
Muskull, pris en flagrant délit de non-relecture des archives du forum :

J'avoue :D
Mais comme tu situais toi-même l'apparition de ce "nom" aux alentours de l'an 1000 et de sa grande peur gothique :70: l'origine germanique reste plausible même si le mythème est plus ancien.
L'autre monde celtique n'a rien de semblable à l'enfer chrétien, Pwyll n'a rien d'un démon.

MessagePosté: Dim 25 Sep, 2005 9:46
de Taliesin
Mat an traoù ganeoc'h ? :D

Précisons : l'apparition écrite du nom date de 1133-1135, d'après un témoignage oral de 1090, à Bonneval (où se trouve Bonneval, exactement ?).
A priori, le récit oral d'origine a été retravaillé et arrangé par Orderic Vital. Pour Schmitt, le texte est avant tout un "produit de la culture savante", par l'énumération des tortures infernales, et surtout par le fait qu'on retrouve dans le défilé des morts l'ordre tripartite médiéval des oratores, bellatores et laboratores

du coup, on peut se poser la question : le nom de Herlechini a t-il vraiment été donné par le prêtre Walchelin, ou bien était-il déjà connu d' Orderic Vital ?

j'ai deux hypothèses, qui ramènent toutes deux au domaine celtique :

1 - Orderic Vital est né à la limite du pays de Galles (Mercie), où il passe sa petite enfance avant d'être envoyé à St Evroult. C'est là qu'il entend parler d'Herlequin/Herla, et lorsqu'il recueille le récit de Walchelin, en 1090, il fait le rapprochement.

2 - Vu les relations entre l'abbaye de St Aubin d'Angers et la Bretagne, il se pourrait aussi que la source vienne de là.

Continuons : la deuxième citation provient de Pierre de Blois, sous la forme Herlevinus, différente de celle donnée par Orderic Vital, ce qui pourrait signifier qu'il n'a pas lu Orderic, mais qu'il connaissait ce nom par une autre source. Or, Pierre de Blois est issu de la petite noblesse bretonne.

Enfin, Gautier Map est né dans le comté de Hereford, aux marches de Galles. Il connaissait aussi des récits bretons armoricains (soit par l'intermédiaire des Gallois, soit par les Bretons armoricains présents à la cour de Londres), comme celui d'Alain Rebrit.

Bref, les trois premières mentions d'Hellequin nous ramènent à chaque fois au domaine britonnique. Au fait, et en Irlande ?

MessagePosté: Dim 25 Sep, 2005 10:12
de Muskull
Si Arlequin s'emmêle...
Poème du comte Hernequin - Cette chanson de geste, aujourd'hui perdue, à l'origine racontait les aventures fortement transfigurées par la légende et le temps d'un certain Hernequin, comte de Boulogne, qui avait combattu les Vikings au IXe siècle. Selon Gaston Raynaud, dont on présente ici un texte, c'est dans cette histoire que serait cristallisée, sous la forme de la Mesnie Hellequin, un des thèmes les plus mystérieux du folklore médiéval, et qui par des chemins inattendus aurait aussi été à l'origine de personnage de la Commedia dell'arte, Arlequin.


Ils sont partout ! :70:
Avec le christianisme, la tradition de la Mesnie furieuse se modifie : elle se personnifie tout d'abord dans certains personnages bibliques [5] (le Chariot de David en Bretagne, la Chasse d'Holopherne en Franche-Comté, la Chasse Macchabée dans le Blaisois), puis dans les héros plus ou moins légendaires de l'épopée (la Chasse du roi Arthur en Bretagne [6], le Carrasse du roi Hugon en Touraine [7]); plus tard elle s'identifie avec des personnages historiques tels que Jean de Hackelnberg, duc de Brunswick, qui, bien que vivant au XVIe siècle, est devenu en Saxe et en Westphalie, sous un nom légèrement changé, le type du chasseur noir [8]; enfin, comme dans la plupart des provinces de France, elle perd tout caractère personnel pour s'appeler la Chasse gallerie dans le Poitou [9], la Grande chasse en Lorraine, la Chasse sauvage dans les Alpes [10], la Chasse briguet en Touraine et le Grand veneur dans la forêt de Fontainebleau[11]. Par contre, la Chasse Hennequin en Normandie [12] et les formes altérées de Marie Hennequin dans les Vosges [13] et d'Arlequin en Champagne [14], rappellent encore aujourd'hui la Mesnie Hellequin du Moyen âge [15].

http://www.cosmovisions.com/textHernequin.htm

Aussi une relation avec les "lignages" maudits :
http://www.uhb.fr/alc/medieval/lignes%2 ... urien3.htm

Une vieille histoire :
Dans les annales, un prêtre-roi hittite devant la peste "qui courait et ravageait" le pays, dut racheter les "fautes" de son grand père qui avait négligé les rites. Rapport avec le roi Méhaigné et les épidémies de Beltaine que l'on conjurait par le culte à la Dame Blanche.
(C'est tout ce que j'ai trouvé pour l'Irlande, pas trop tiré par les cheveux me semble...)

MessagePosté: Dim 25 Sep, 2005 10:53
de Muskull
Concordance des actes de naissance :
LA NAISSANCE DU PURGATOIRE

L’invention du Purgatoire dans la seconde moitié du XIIe siècle constitue une véritable révolution mentale. En modifiant l’après-mort, il change la vie du croyant : désormais, la mort cesse d’être le moment où tout est joué. Ce nouveau monde de l’au-delà, que Luther appellera le troisième lieu, n’était pas dans les Écritures. Il a été construit au terme d’une élaboration, tant théologique que populaire, de plus d’un millénaire. C’est celle-ci que retrace Le Goff dans son enquête, depuis le judéo-christianisme antique jusqu’à la Divine comédie de Dante au XIVe siècle.

http://www.ulb.ac.be/philo/urhm/villerspurgatoire.htm

MessagePosté: Dim 25 Sep, 2005 11:14
de Taliesin
et ben, ça se complique tout ça !

Y aurait pas eu comme un mélange de plusieurs traditions et légendes ? Déjà, le récit d'Orderic Vital est bien différent de celui de Gautier Map.

petite précision :

"à propos de la familia Allequini, nous voyons apparaître dans Etienne de Bourbon, l'idée de chasse et le nom d'Arthur, qui occupent une si grande place dans le développement subséquent de la légende"

En fait, il me semble bien que c'est Gervais de Tilbury (le livre des merveilles) qui le premier associe Arthur à cette fameuse chasse. Gervais écrit entre 1209 et 1214, à partir de récits collectés notamment en Sicile (pour ce qui concerne la légende d'Arthur et de l'Etna) entre 1183 et 1189. Voici le texte :

« Il y a en Sicile le mont Etna dont le cratère vomit des flammes sulfureuses ; il est proche de la ville de Catane, où l’on montre le trésor du très glorieux corps de sainte Agathe, vierge et martyre, la bienfaitrice de la ville que la préserve des flammes ; les gens du peuple appellent cette montagne le mont Gibel.
Les habitants de la région content que le grand Arthur est apparu, de nos jours, dans ce désert. Un jour en effet, un palefrenier de l’évêque de Catane laissa échapper, pendant qu’il l’étrillait, le cheval dont il avait la charge : celui-ci, se mettant brusquement à gambader après avoir trop bien mangé, prit sa liberté et s’enfuit. Le domestique partit à sa recherche au milieu des escarpements et des ravins, sans le trouver ; de plus en plus inquiet, il poussa sa recherche du côté des cavernes obscures de la montagne. Que dire de plus ? Un sentier fort étroit mais plat se présenta ; le garçon parvint dans une très large plaine, agréable et pleine de délices, et là, dans un palais de merveilleuse facture, il trouva Arthur allongé sur un lit d’apparat royal. Celui-ci demanda au visiteur étranger le motif de sa venue ; dès qu’il en sut la raison, il fit amener le palefroi de l’évêque et recommanda au valet de le rendre au prélat ; il raconta en outre comment il avait été blessé jadis au cours d’une bataille livrée contre son neveu Mordred et Childéric, le duc des Saxons, et qu’il restait là depuis déjà longtemps, ses blessures se renouvelant chaque année. En plus, comme les indigènes me l’ont appris, il envoya à ce prélat des présents qui furent vus par nombre de personnes, émerveillées de cette nouveauté fabuleuse.
Et l’on rapporte que de semblables faits sont arrivés dans les forêts de Grande ou de Petite Bretagne : les gardes des forêts (que le peuple appelle forestiers, c'est-à-dire les gardiens des filets des chasseurs, des réserves de gibier ou des bois royaux) racontent qu’ils voient très souvent, certains jours, vers l’heure de midi et dans la première partie de la nuit, quand brille la pleine lune, une compagnie de chevaliers qui chassent, dans le vacarme des chiens et des cors. A ceux qui les questionnent, ils répondent qu’ils sont de la suite et de la maison d’Arthur. »

A noter au passage : il y avait, vers la fin du 11ème siècle, un évêque de Catane d'origine bretonne, Ansger.

MessagePosté: Lun 26 Sep, 2005 5:46
de Muskull
Dans une thèse sur All Hallows’ Eve, Adrien Lherm fait le rapprochement avec la mesnie Hellequin :
Lors du 31 octobre au soir, la porosité des deux mondes se fait même plus grande encore. D’ailleurs, à cette occasion, il est parfois des cas de retour funeste des morts parmi les vivants. Le plus souvent, ce harcèlement émane de défunts qui demandent en fait réparation. La fête d’All Hallows’ Eve leur donne l’occasion de hanter les vivants, afin qu’éventuellement ces derniers réparent les violences ou les injustices faites au moment de leur décès ou en tout cas l’indifférence dans laquelle ils o­nt pu être tenus depuis leur grand départ. Par là, la date fournit l’occasion aux survivants de s’acquitter symboliquement des devoirs négligés ou de réparer l’offense faite autrefois : la perméabilité ponctuelle des vifs et des morts aboutit alors à marquer d’autant mieux la séparation des deux groupes - comme il se doit. Car la confusion des deux univers passe néanmoins pour dangereuse, ainsi qu’en témoignent les feux follets, censés guider les passants non avertis, mais les menant tout droit dans les sables mouvants des tourbières et des marais[3] ; à cet égard et dans le même registre, citons la Mesnie Hellequin, troupe d’âmes damnées venues augmenter leur compagnie par les routes des campagnes...

http://ipr.univ-paris1.fr/spip/article. ... rticle=130
Cette idée de rachat des fautes des ancêtres est donc bien présente et c'est éclairant sur les rites antiques de Samain.
Dans les petits villages d’Angleterre, du Pays de Galles, de l’Écosse des Highlands et d’Irlande, les chefs de feu partent au soir d’All Hallows’ Eve effectuer la tournée de leur exploitation munis de brandons et de fourches embrasées afin de faire fuir les mauvais génies qui voltigeraient alors dans les airs : que les flammes ainsi promenées qui les mordent leur fassent passer leur chemin !

A rapprocher des femmes "en noir" qui couraient en portant des torches dans les rangs de l'armée bretonne lors de l'invasion de Mona.

Guerres, épidémies et famines qui "surgissaient" de l'autre monde suite à une rupture dans les rites que les célébrations de Samain et Beltaine devaient "rééquilibrer".
Importance du feu à ces périodes charnières entre saisons sombres et claires...

Ce mythème fait aussi penser aux cavaliers de l'apocalypse de Jean et au sublime film de Bergman qui tourne autour de la faute et du damier (Arlequin) d'un jeu d'échec, il se termine d'ailleurs par une mesnie macabre.
Image

MessagePosté: Mar 27 Sep, 2005 5:36
de Muskull
Scuses Taliesin si je pars un peu hors sujet mais c'est pour apporter de l'eau au moulin d'un ami. :wink:

Si l'on suit le "point de vue" précédent, alors que les célébrations d'ouverture de la saison claire sont rattachées à l'eau (Mme Guibert), et même à "l'eau blanche", le lait (de vache ou de chaux), les eaux de la débâcle aussi pour des temps plus anciens ; Samain semble attaché à l'air et aux "esprits" aériens. Le retour des vivants (humains et bétail) au domaine intérieur, préfiguré par le retour à l'habitat d'hiver et à son nettoyage / purification par le feu, l'ouverture des sids, le "vent des morts" qui est aussi mémoire et dits des faits anciens et du rééquilibrage de la tradition par les faits nouveaux apportés par la saison claire.
Les manquements ou les oublis pouvaient apporter les "mauvais vents" de Beltaine, brûler le blé en herbe, apporter les épidémies.

La figure lugubre du roi Méhaigné est aussi ce cavalier pâle qui apporte la désolation, la terre gaste.
Prophétie de Morrigane

Je verrai un monde qui ne me plaira pas :
été sans fleurs,
vaches sans lait,
femmes sans pudeur,
hommes sans courage,
captures sans roi,
arbres sans fruits,
mer sans frai,

mauvais avis des vieillards,
mauvais jugements des juges,
chaque homme sera un traître,
chaque garçon un voleur,

le fils ira dans le lit du père,
le père ira dans le lit du fils,
chacun sera le beau-frère de son frère,

un mauvais temps,
le fils trahira son père,
la fille trahira sa mère.

La seconde bataille de Mag Tured

MessagePosté: Lun 03 Oct, 2005 4:36
de Muskull
Une mesnie, présage des guerres brittones :
JEAN XIPHILIN.

ABRÉGÉ DE L'HISTOIRE ROMAINE DE DION CASSIUS (05).

Livre LXII.

I (0 (06)) . Pendant qu'à Rome on s'amusait ainsi (sous Néron), un malheur terrible arriva en Brettanie : deux villes (07) furent saccagées, huit myriades d'hommes tant des Romains que de leurs alliés furent exterminés, et l'île nous devint étrangère. Tout cela arriva par le fait d'une femme et c'est ce qui dans cet événement mit pour eux le plus de honte ; d'ailleurs la divinité leur avait d'avance annoncé ces désastres. De la curie , en effet, on avait ouï sortir pendant la nuit un bruit sauvage, avec des rires, et du théâtre, un tumulte accompagné de plaintes, sans qu'aucun homme eût parlé ou gémi. On avait vu des espèces de maisons sous l'eau dans le fleuve du Tamésas, et l'océan qui se trouve entre l'île et la Galatie (Gaule) avait été, pendant la pleine mer, grossi de sang.

MessagePosté: Ven 14 Oct, 2005 16:17
de HornedCrapi
et Herlequin comme chien de Herla? j'ai survolé la discut en y trouvant pas mal de choses intéressantes :wink:
si je me souviens bien de l'histoire Herla est contraint de rester sur sa monture avec son chien non?