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Pourquoi Fleuriot lie-t-il saint Condède à Pîtres alors?

Cordialement,

gg

Salut,

Pourquoi Fleuriot lie-t-il saint Condède à Pîtres alors?

C'est simplement que Fleuriot s'est planté (pour une fois). Condède a eu son île en face de Caudebec. C'est un fait avéré. Belcinac a existé jusqu'au XIIIe siècle avant que la Seine ne l'efface du paysage.

A+

Patrice

Hello,

Je crois qu'effectivement, on ne parle pas de la même côte Ste Catherine, celle que j'évoque est celle de Rouen...

Je l'ai évoqué car je pensais que tu faisais une sorte de "balayage" des toponymes qui t'avaient interpellé dans la région et que "ma" colline est effectivement dédiée aussi à Catherine d'Alexandrie

Sur l'appelation Mont Gargan tu devrais foncer sur le moteur de recherches car Patrice avait fait une étude extrêmement importante sur le sujet - à lire dans le fil Mont Gargan précisément.

Pour ma part je ne vois pas pourquoi on irait checher une explication italienne tardive (un pays où de toutes façons la présence celte n'a pas été anodine même si le Monte Gargano de référence est sans les Pouilles) à un toponyme extraordinairement largement diffusé partout dans notre pays.

Et que sait-on de l'église Saint-Maclou de Rouen, archélogiquement et historiquement?
Sa distance au fanum de Vernonnet est de 48519m, 20x2426m, N142,32°E.

Le point médian de cette ligne est au bourg de Daubeuf-près-Vatteville, dans une sorte de champ de forme carré (verger?), à 550m d'un village Le Mont Joyeux, qui comme son nom ne l'indique pas, est au fond d'un val! Et pas loin des Champs de St-Martin. Pour moi, la relation du Mont Joyeux est évidente avec les Puy de Gaudy (dont le célèbre oppidum, dpt de la Creuse) du Limousin et divers autres Montjoie.

A 17304m de l'église de Rouen, la ligne passe exactement sur la Côte des Deux Amants, près de la table d'orientation…

A l'origine, le Mont Gargan de Rouen ne désignait-il pas la totalité de cette hauteur qui culmine à 158m, jusque vers Bonsecours et le Mesnil-Esnard, et non le versant nord seulement?

Mont Gargan, Mont Joyeux, Côte des Deux Amants, cela me laisse sonjeur…

gg

La Sequana vue du Mont Gargan.




Y'a pas à dire, il est plus facile à descendre qu'à monter

@+Pierre

Une bien belle photo en vérité

Le prieuré St Michel se trouvait juste en bas des escaliers visibles sur la photo, il y a quelques pierres derrière le petit bosquet....l'escalier originel remonte à Enguerrand de Marigny, conseiller de Philippe le Bel....Il a été reconstitué par des amoureux de la colline, il y a quelques années...

Saint Maclou est une des plus belles paroisses de Rouen, l'édifice actuel date de la fin du XV° et du début du XVI° siècle c'est le triomphe du gothique flamboyant...Pour autant la paroisse existait déjà au début du XIII° et il y aurait déjà eu à cet emplacement un oratoire au X° siècle.

Jacques Tanguy (Rouen aux 100 clochers) évoque une communauté d'origine bretonne dans ce quartier mais n'a strictement aucune certitude...

Hello !

Pourtant, il y avait des Bretons à Rouen au Moyen Âge, toujours prêts
à la rebellion :

"Rouen se révolta en 1090, à l’instigation de Conan, fils de Gilbert dit « Pilate », le plus riche des ciues, selon Orderic Vital. Son nom dénote une origine bretonne. « On fit un grand carnage de bourgeois et Conan, le porte-enseigne des traîtres, fut capturé avec plusieurs autres » (Orderic Vital). Conan fut précipité dans le vide sur l’ordre d’Henri Beauclerc, venu prêter main-forte à son frère Robert." (François Neveux, La Normandie des ducs aux rois, pp. 452-453)

Belle photo en vérité: on voit la flèche et les tours de la cathédrale je suppose.
Le prieuré St-Michel me semble hors-jeu pour ce qui me concerne (situation géographique).
Mais pas St-Maclou, vu l'ancienneté que tu donnes.
Je note sur la carte de Cassini une chapelle Ste-Marguerite.
St-Michel, Ste-Catherine, Ste-Marguerite: c'est pas les voix de Jeanne d'Arc ça? A côté de Rouen!!!
Merci pour les renseignements.

gg

J'ai trouvé le lien entre Pîtres et saint Condède.

Fleuriot (OB, p. 154):
Ce saint, selon sa vie (réf. de Fleuriot: note 155, MGH, Scr. Rer. Merov., t. V, p. 644-649) a finit ses pérégrinations à Pîtres ("ad locum Pistas").
Faudrait vérifier dans la Vita, mais il ne semble pas que ce soit une erreur de Fleuriot au bout du compte.

Cordialement,

gg