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MessagePosté: Dim 30 Jan, 2005 19:25
de Marc'heg an Avel
Salut à tous,

J'ai été absent plusieurs jours pour raison familiale, et je demande donc un peu de temps avant de pouvoir complèter autant que faire se peut les fils dans lesquels je peux intervenir, dont celui-ci.

A TALIESIN :

"partant du pays picte (Drustan est un nom picte), "

C'est exact. Je possède une plaquette éditée par un chercheur britannique sur ce sujet. Je vais tacher de la retrouver.

Je crois me souvenir d'un rapprochement entre Drust' et dragron. (sous réserve de vérification).

Ce dont je me souviens bien, par contre, c'est à partir de ce nom le rappel et le rapprochement du nom des Cornovii du Caithness et le Cornwall !

A suivre.

JCE :)

MessagePosté: Dim 30 Jan, 2005 19:31
de Pierre
Marc'heg an Avel a écrit:Je crois me souvenir d'un rapprochement entre Drust' et dragron. (sous réserve de vérification).


Voir:

http://forum.arbre-celtique.com/viewtopic.php?p=11205#11205


@+Pierre

MessagePosté: Dim 30 Jan, 2005 19:36
de Muskull
Pour l’étymologie de Tristan, ça me semble bizarre de chercher des racines françaises à un nom d’origine celtique, mais bon…


C'est un jeu sur la "verte langue" qu'ont beaucoup utilisé les "alchimistes médiévaux" repris aussi par Jung et Lacan pour expliciter les "ruses du symbolisme archétypal".
Il est dans un sens "poétique" mais il va aussi au delà, vers les phonèmes archétypaux, mais c'est une autre histoire. :wink:

MessagePosté: Lun 31 Jan, 2005 9:59
de Marc'heg an Avel
Références :

O.J PADEL : The Cornish Background of the Tristan Stories.

Institute of Cornish Studies. University of Exeter.

Cambridge Medieval Celtic Studies. 1981.

81 pages 15x21, avec 1 carte in fine.

Je tacherai d'en donner les grandes lignes, sauf à le scanner entièrement.

JCE :)

Maquis

MessagePosté: Dim 13 Fév, 2005 11:46
de ejds
Labyrinthe des légendes
De Tristan à Thésée, en passant aux neuf sœurs de Sena de Pomponius Mela et de la fata Morgana, assimilée à Dédale par Geoffroy de Monmouth dans sa Vita Merlini :
"… Elle connaît aussi l’art de se métamorphoser et celui de fendre l’air de ses ailes sans cesse renouvelées comme Dédale."

http://www.cosmovisions.com/$Morgane.htm

Pour tenter de comprendre comment, dans le maquis des légendes, différentes versions d'un même mythe peuvent naître et renaître, un début de réponse : :shock: :shock:

http://www.unine.ch/antic/04Reding.doc

e.

Romanos-bretons

MessagePosté: Ven 08 Avr, 2005 21:57
de ejds
Pour répondre à la question du sondage :
Les Bretons armoricains ont-ils transmis oralement la Matière de Bretagne ?

Voici un texte qui ne manque pas de pertinence et auquel on ne peut prêter qu’une oreille compatissante : :shock: :lol:

La Bretagne de A à Z

Embrouillamini : au risque de provoquer l’émeute, il faut bien appeler les Bretons des envahisseurs. Cela dit, ils ont des excuses, qu’on en juge plutôt.

A l’époque où César conquiert l’Armorique, en 52 avant notre ère, celle-ci est peuplée de cinq grandes tribus celtes.
Fort bien.
Un siècle plus tard, les Romains envahissent l’île de Bretagne, qu’on appelle aujourd’hui Grande-Bretagne.
Parfait.
Cela se complique au Vè siècle, à cause des Scots, des Pictes, des Angles et des Saxons. Les Bretons, en effet, qui vivent dans l’actuelle Angleterre depuis des siècles, font appel à des barbares angles et saxons, venus des côtes danoises, pour repousser les Pictes, qui attaquent depuis leur territoire du Nord, l’actuelle écosse.
Vous suivez toujours ?
Les Scots, eux, qui occupent l’Irlande, en profitent pour attaquer les Bretons par l’ouest, et les Anglo-saxons finissent par réclamer aux Bretons plus de terres et d’or que ce qui avait été convenu.
Vous êtes perdu ?

Résumons : les Bretons, attaqués de tous les côtés à la fois, jugent le moment venu de changer d’air et, à partir de 440, s’embarquent vers les rivages plus paisibles de l’Armorique.
Sur place, ils trouvent des cousins celtes passablement romanisés à qui ils donnent de solides leçons de breton.

Plutôt barbare, non ?

Revue Terre sauvage, n° 109, septembre 1996, p. 126.


e.

Midas/Marc

MessagePosté: Ven 22 Avr, 2005 12:16
de ejds
Des oreilles de Midas et de Marc’h
La similitude avec l’histoire du roi phrygien Midas et de son coiffeur en fit une anecdote très répandue dans toute l’Europe de l’antiquité. Ainsi le roi Marc en Cornwall qui avait des oreilles de cheval (Marc'h en breton: "cheval").
La légende est la même, mais point les oreilles.

Variantes sur un conte : :shock:

Le secret des oreilles d’âne de Midas.

Roi légendaire de Phrygie qui, ayant offert l’hospitalité à Silène, compagnon de Dionysos, alors qu’il s’était égaré, eut la possibilité de faire un vœu et souhaita que tout ce qu’il touchait se transformât en or. Lorsqu’il comprit que cela s’appliquerait aussi à sa nourriture il demanda à renoncer à ce vœu. Il dut pour cela se laver dans le fleuve Pactole, qui depuis charrie des sables aurifères.
On dit aussi que Midas captura Silène, qui visitait ses jardins; pour connaître le secret de sa sagesse, il le saoula en mélangeant du vin à l’eau d’une fontaine. Ce que Silène dit à Midas semble controversé chez les Anciens, mais suivant une version, il aurait dit que le mieux pour l’homme était de ne pas naître, ou, une fois né, de mourir le plus vite possible.

Une autre fois, ayant à juger un concours musical entre Apollon et Pan (ou Marsyas), Midas commit l’erreur de juger contre Apollon, qui aussitôt lui fit pousser des oreilles d’âne pour marquer sa stupidité. Midas les cachait avec son turban, mais fut obligé de le dire à son coiffeur. Ce dernier, incapable de garder le secret, mais craignant de le relever publiquement, murmura la nouvelle dans un trou du sol qu’il reboucha ensuite. Mais les roseaux qui y poussèrent répétaient l’histoire chaque fois que le vent soufflait.

Extrait du dictionnaire de l’Antiquité. M.C. Howatson, Editions Laffont. 1993.

Marc selon Beroul :
Marc
Le nom Marc a aussi des origines celtiques, de l’ancien irlandais « marc’h » qui signifie cheval. On remarquera que dans la légende de Béroul, le roi Marc a des oreilles de cheval, ce que l’on découvre par les indiscrétions du nain Frocin.

Cette idée des oreilles de cheval n’est pas nouvelle à l’époque, puisqu’au dixième siècle, il y avait beaucoup de légendes à propos d’un homme important (probablement un roi) qui était affublé de caractéristiques animales importantes. Et parmi ces légendes, il y eut un conte irlandais qui parlait plus précisément d’un homme aux oreilles de cheval. Béroul se serait inspiré de ce conte pour donner un certain caractère au roi, et par la même occasion laisser la trace des influences celtiques en lui. Mais cette idée peut aussi rappeler le roi Midas, dans l’antiquité, qui avait des oreilles d’âne. Mais dans le cas de Béroul, on suppose qu’il ne connaissait que la version irlandaise, source qui fut plus facilement accessible à l’époque, de par la tradition orale.

Ainsi le roi Marc conserverait lui aussi en son sein et son nom, toute la richesse de la tradition légendaire du Moyen-Âge.

http://webperso.mediom.qc.ca/~extrudex/ ... istan.html

[…]

Conte pour enfants :
Le roi aux oreilles de cheval
Auteur(s) : Eric Maddern, Paul Hess, Editions Casterman. 2003

Une seule personne au monde a vu les invraisemblables oreilles du roi : son coiffeur! Ce secret trop lourd à porter ronge le petit homme. À bout de forces, il court chez son médecin. Un seul remède, lui conseille celui-ci : confier ce secret à la terre. Mais la vérité ne se laisse pas enterrer si facilement... et sur la terre pousse un roseau qu'un ménestrel coupe pour tailler une flûte. Une flûte ensorcelée puisqu'elle chante “Le roi Marc a des oreilles de cheval !”. Le secret n'en sera bientôt plus un et le roi Marc comprendra que son peuple l'aime et le respecte tel qu'il est, avec ses oreilles noires et pointues comme des chapeaux de sorcière !

L'histoire du roi Midas et de ses oreilles d'âne revisitée avec talent par Eric Maddern.

Un message de tolérance sur la différence.

http://jeunesse.casterman.com/isbn/2-20 ... r=castducu


e.

MessagePosté: Mar 17 Mai, 2005 15:07
de Rónán
Le nom Marc a aussi des origines celtiques, de l’ancien irlandais « marc’h » qui signifie cheval.


Faux, marc'h est un mot brittonique, en l'occurence avec une graphie bretonne moderne... Le mot correspondant en irlandais est marc, alors qu'en gallois on a march, en cornique margh et en moyen-breton march, breton moderne marc'h.

MessagePosté: Mar 17 Mai, 2005 16:32
de Patrice
Salut,

Et avant cela on a un gaulois marcos, du même sens. Donc on peut parler d'un terme gallo-brittonique d'origine.


A+

Patrice

Warlords

MessagePosté: Mer 01 Juin, 2005 23:28
de ejds
Liste des rois bretons
J’vious tradouis une p’tit biout de la langue de S comme Shakespeare ou de C comme… Chaplin : :roll:

King of the Britons
Le roi des Britanniques se réfère aux rois légendaires de la Grande-Bretagne celtique comme établis par des auteurs pseudo-historiques tels que Nennius, Gildas, et principalement Geoffrey de Monmouth. Bien qu'aucune ne soit originale, diverses listes des rois existent. Et bien qu'on les considère fortement incertaines, l'apport des Welsh Chronicles constitue une autre bonne source concernant les premiers rois britanniques. Ces rois britanniques sont considérés comme faisant parti de la vaste matière de Grande-Bretagne.

La liste contribue plus souvent à la concevoir comme une conglomération acceptable de divers chefs celtiques, de warlords celtiques, de héros mythiques, et, plus évidemment, d'empereurs romains. Sans se soucier de la source, aucune liste des rois n’a un niveau élevé de fait historique et, alors qu'ils sont généralement semblables entre eux, aucune liste n'est exactement identique. Les rois de Grande-Bretagne sont mythologiques et apocryphes, mais ont beaucoup contribué à construire l'histoire de l'Angleterre du Moyen-âge.

Avant tout, ces rois sont considérés en général comme un mythe généalogique et historique sans aucun fondement par la plupart des historiens :

http://fav.ipedia.com/king_of_the_britons.html

e.
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